Deerhoof

source: www.villagevoice.com

Boujou,

Deerhoof a sorti sur le label de Olympia Kill rock stars un nouvel album intitule The runners four fin 2005. Decidemment ! Ce label est une maison de qualite ! On leurs doit notamment le tres bon premier album de They shoot horses, don't they? dont je vous ai entretenu il y a quelques semaines. Enfin, revenons a nos moutons, Deerhoof donc, etaient de passage en France il y a quelques jours et ont fait l'objet d'un joli article sur la blogotheque. Et alors me direz-vous ? Pourquoi ce ronronnement mediatique? Et puis d'abord a quoi ca ressemble Deerhoof ? Et bien voila nous sommes au coeur du probleme, ca ressemble a pas grand chose de connu (en tout cas pas grand chose de ce que je connais). Remarquez en premier lieu que cet album contient pas moins de 20 chansons ce qui permet d'assurer un tres bon rapport qualite prix si l'album est bon. Ca tombe bien, c'est le cas ! Le morceau d'ouverture "chatterboxes" est emmene par la voix douce de la chanteuse et une guitare dissonnante. J'avoue qu'il m'a fallu un certain temps pour apprecier ce son qui peut sembler un peu aggressif pour les oreilles. Je crois qu'il faut juste un peu de temps pour que ces dernieres se decrassent. Deerhoof montre tour a tour des facettes pop sur "running thoughts" et "vivid cheek love song" ou rock sur "wring time capsule" et "twin killers" ou psyche "bone-dry". Toutefois, c'est lorsque les frontieres sont plus floues que le groupe prend tout sa mesure notamment sur le superbe "spirit ditties of no tone" petit bijou de pop endiable plein de breaks a ecouter absolument. Enfin, j'ai ete particulierement touche par le tres bluesy "siriustar" qui me rappelle les plus belles heures de Pavement. Mon dieu que c'est beau ! Et quel batteur mes enfants ! Avec un batteur comme celui la la mayonnaise prend forcement.

Boujou chez vous

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